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Eugène Burnouf
(Paris, 1801 — id., 1852)
Orientaliste français.
Burnouf entra très jeune à la Société asiatique, très tôt au Conseil et s'y imposa par sa lucidité
scientifique. Il y fut nommé secrétaire en 1830, fonction qu'il exerça, avec Jules Mohl comme adjoint,
jusqu'à sa mort prématurée.
Son action intelligente et mesurée engagea la Société dans la voie scientifique la plus sûre et rigoureuse.
Il déchiffra l'avestique et il est l'auteur d'une Introduction à l'histoire du bouddhisme (1845).
Bibliographie :
''Le Bhâgavata puråna ou Histoire poétique de Krichna'' traduit par Eugène Burnouf
''Le lotus de la bonne loi''
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Eugène BURNOUF, avocat à la Cour royale (1826),
secrétaire adjoint à la Société asiatique (1826),
membre de l'Institut de France (1835)
né le 8 avril 1801 à Paris, y vivant en décembre 1835 rue de l'Odéon n°38
(rue St-Jacques n°115, ancien 12ème arrondissement en 1826),
fils de Jean Louis BURNOUF, membre de l'Ordre royal de la Légion d'honneur (1826),
lecteur et professeur royal au Collège de France et au Collège royal Louis-le-Grand (1826),
et de Marie Geneviève CHAVARIN
épouse le 25 septembre 1826 à Roissy-en-France
Reine Victoire Angélique POIRET,
née le 13 octobre 1804 à Roissy-en-France, en vie à Paris en 1832,
Dont au moins 4 filles et alliances FERNET, DELILLE, BOISSIER et LAVERNE.
[La famille BURNOUF était originaire du département de la Manche -
L'oncle d'Eugène, Jacques Louis BURNOUF, né vers 1777, était prêtre curé à Huberville en 1826]
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Son cousin, Émile Louis Burnouf
(Valognes, 1821 — Paris, 1907), fut également orientaliste.
Directeur de l'école d'Athènes, il est l'auteur d'ouvrages de philologie, d'histoire et d'archéologie (
''Dictionnaire classique sanskrit-français'', 1863, 1866;
''La légende athénienne: Étude de mythologie comparée'', 1872).
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La langue zende est celle utilisée dans le Zend-Avesta et la tradition zoroastrienne,
et dont Anquetil du Perron rapporta 180 manuscrits en 1765.
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